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Whitney parle...

Je suis une personne assez solitaire. Je me sens très bien avec moi-même. Je n'ai pas besoin d'être constamment entourée et qu'on me dise tout le temps, "Tu es formidable, tu es belle, tu es fabuleuse, tu es ceci, tu es celà." Je suis sans inquiétude car je sais ce que je suis et qui je suis. Rachel [personnage de Whitney dans 'Bodyguard'] n'est pas aussi solide. C'est le genre de personne qui aime être idolatrée et admirée, et qui aime qu'on lui porte attention à chaque instant, et qu'on la couvre de compliments. Elle aime avoir plein de gens autour d'elle, pas moi. Elle adore le business, elle en vit, elle s'en nourrit, elle dort avec, elle l'aime, elle se réveille chaque matin pour être dedans! Pas moi. (1992)

Ma mère ne m'a pas forcé à être chanteuse. Elle ne m'a forcé à rien du tout. Elle m'a juste encouragé à faire la chose dans laquelle nous pensions que j'étais bonne. Si j'avais été bonne pour soigner les gens, elle m'aurait encouragé à devenir infirmière, et si çà avait été le nettoyage, elle m'aurait dit, "Sois la meilleure femme de ménage du monde!" (1996)

Le niveau de succès auquel je m'attendais? Je ne sais pas! Lorqu'on est en studio et qu'on travaille à enregistrer un album, on espère à la base vendre un demi-million d'exemplaires. Mais avoir vendu autant de disques que j'en ai vendus, c'est une sensation formidable, croyez-moi. (1988)

Selon moi, rien n'est jamais parfait. Je crois qu'on cherche tous plus ou moins à atteindre la perfection, mais si je voulais arriver à la perfection, je serais encore en studio, en ce moment. On ne peut que s'approcher le plus possible de ce qui est le mieux. Et quand on essaie d'atteindre le meilleur, on parle de la partie chantée et aussi des accompagnements, ils vont ensemble, il faut qu'ils soient bien assortis. On ne peut arriver qu'à un certain degré d'excellence. On dit, "C'est parfait!", c'est le mot qu'on emploie, mais la perfection, c'est Dieu, ce n'est vraiment pas nous! (1989)

Je pense ne pas encore avoir atteint mon plein potentiel vocalement. J'ai enregistré des belles chansons, mais il est dur de s'écouter soi-même en pensant, "Oh oui, qu'est-ce que tu chantes bien !" Je suis très critique envers moi-même. (1992)

Je ne veux pas chanter des chansons qui vont arriver et repartir aussitôt. Je cherche des chansons qui vont durer. Quand je choisis les chansons pour un album, je cherche dix tubes. Clive et moi avons la même approche. Sur un album, il faut au moins cinq chansons que le public ait envie d'entendre et qu'il puisse écouter encore et encore sans jamais se lasser. (1998)

J'aime les gens, c'est quelque chose qui est en moi, en mon coeur. Je ne peux pas expliquer pourquoi je suis ainsi, c'est peut-être car Dieu est en moi. Certains pensent que le bonheur, c'est de recevoir mais en fait, le bonheur, c'est de donner. Et j'en fais mon affaire de redonner aux gens qui m'ont donné, à ceux qui m'aiment assez pour acheter mes disques, qui m'aiment assez pour venir me voir en concert, qui m'aiment assez pour m'écrire. Ce n'est pas pour me faire de la publicité, ni pour gagner de la reconnaissance, parce que la plupart des choses que je fais, personne n'est présent pour voir que je les fais. Vous savez que j'ai une Fondation pour les Enfants, mais vous ne savez pas ce que je fais lorsque je ne suis pas en public. (1996)

Les enfants ne choisissent pas de venir au monde et certains grandissent dans des conditions qui sont très injustes. Je pense pouvoir faire une différence, je peux les faire sourire, je peux les rendre heureux, je peux même peut-être leur donner une raison de continuer à vivre. (1996)

Que les jeunes regardent ma vie et ce que j'ai fait et se disent, "waaw, je pourrais faire la même chose", c'est dans ce sens que je voudrais servir d'exemple. Quel que soit ton but, vas-y, fonce. (1995)

Peu importe les Grammys, peu importe les records, peu importe tout le succès. Lorsque je suis sur scène en train de chanter et que je regarde le public et que je vois leurs visages, que je devine ce qu'ils ressentent dans leurs coeurs, tant que ceci arrivera, tant que je garderai ce rapport, je continuerai à chanter. (1992)

Il y avait des attentes incroyables au sujet de mon potentiel depuis le tout début... Mais j'ai toute la vie devant moi et si un jour je décide que j'en ai marre [je m'en irai]... C'est cela le succès pour moi : j'ai fait ce que je voulais faire donc je ne peux pas avoir de regrets ni être triste car c'est moi qui ai décidé ce que je voulais faire. C'est moi qui ai décidé d'entrer dans le métier et quand j'en serai fatiguée, que j'en aurai assez, je déciderai d'en sortir. (1987)

Quand je mourrai, peu importera quelles voitures j'aurai conduites, quelles maisons j'aurai habitées, ou combien d'argent j'aurai gagné. La seule chose qui comptera sera l'importance que j'aurai eu dans la vie d'un enfant. Je me sens bénie, pour être honnête avec vous. Je ne vais pas dire que ce fut facile, car ce ne le fut pas. Mais je me sens bénie. (1998)

Compilé par JL pour whitnet.org © whitnet.org

 

 

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